Qu’entend-on par le terme « fraude économique » ? Le concept de fraude économique ne doit être compris que comme des actes prohibés qui nuisent ou menacent des biens liés à la sphère de la vie économique. La fraude économique consiste principalement en un abus de confiance lié à la position de l’auteur d’un acte prohibé ou d’une institution de la vie économique, menaçant la perte de confiance dans le système économique ainsi que dans ses fonctions de base.
Quelles sont les formes spécifiques de fraude économique ?
Les formes de base de la fraude économique comprennent, avant tout :
- la fraude informatique (article 287(1) du Code pénal) – elle est passible d’une peine d’emprisonnement de 3 mois à 5 ans, mais lorsque l’acte prohibé est de moindre importance, l’auteur peut être puni d’une restriction de liberté ou d’une amende.
- fraude à un poste de direction (article 296a du Code pénal) – elle est passible d’une peine d’emprisonnement de 6 mois à 8 ans, bien que si l’acte est de moindre importance, l’auteur de l’acte interdit peut être puni d’une amende, d’une restriction de liberté ou d’emprisonnement jusqu’à 2 ans.
- fraude au crédit (article 297, paragraphe 1, du code pénal) – elle est passible d’une peine d’emprisonnement de 3 mois à 5 ans.
- fraude à l’assurance (article 298(1) du Code pénal) – elle est passible d’une peine d’emprisonnement de 3 mois à 5 ans d’emprisonnement.
- escroquerie capitale (article 311 du Code pénal) – elle est passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 3 ans.
- fraude fiscale (article 56 du code pénal fiscal)
Demande d’indemnisation pour préjudice lié à la fraude économique
Tout d’abord, il convient de rappeler que l’obligation de réparer le dommage ne peut être ordonnée dans toutes les situations. Une telle situation comprend, entre autres, le moment où la créance résultant de la commission d’une fraude économique fait l’objet d’une autre procédure, ou lorsqu’une telle créance a déjà fait l’objet d’une décision judiciaire.
Il faut aussi rappeler que la réclamation de la partie lésée sera la plus importante, réparant le plus souvent le préjudice qui lui a été causé parce qu’elle a été simplement trompée. Une demande d’indemnisation pour un tel dommage doit être introduite conformément à l’art. 49a du Code de procédure pénale.
Qui peut être poursuivi pour fraude économique ?
En matière de fraude économique, peut être poursuivie une personne qui :
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- Fraude à la TVA
- extorque des prêts
- escroqueries prêts
- prestations d’assurance escroquerie
- trompe délibérément les employés de la banque
- rend les appels d’offres publics difficiles ou impossibles
- faux billets
- faux titres
- ne conserve pas la documentation relative à l’activité commerciale exercée
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Qu’entend-on par le terme « fraude mineure » ?
Eh bien, la notion de « fraude de moindre importance » n’est pas un terme plus spécifique, et elle est déterminée par divers éléments objectifs, qui peuvent inclure, par exemple, l’ampleur du dommage causé, la manière dont l’auteur a agi lorsqu’il a commis l’infraction prohibée. acte, ainsi que le type de biens que l’auteur a violés. Dans ce cas, il vaut la peine d’utiliser les services d’ un avocat .
Quelles conditions doivent être remplies pour qu’un acte prohibé soit qualifié de fraude économique?
Pour qu’un crime soit qualifié de fraude économique, l’auteur de l’acte doit :
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- tromper la victime
- exploiter les erreurs de la victime
- ou exploiter l’incapacité de la victime à raisonner rationnellement de manière adéquate sur l’action entreprise
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La question de la fausse déclaration consiste à amener la personne lésée qui dispose de son bien à faire une fausse appréciation de la réalité. Dans une situation où l’auteur d’un acte prohibé réussit à amener la partie lésée à une disposition défavorable des biens, en utilisant l’une des trois méthodes mentionnées ci-dessus, cet acte peut être qualifié de fraude économique.
Pour le tribunal, peu importe que cette fausse déclaration ait été faite oralement ou par écrit, car elle est traitée de la même manière. Il convient également de rappeler que les criminels qui commettent de tels actes se cachent souvent derrière le fait qu’ils souffraient de troubles mentaux au moment de commettre l’acte, et cet argument dans certains cas est difficile à réfuter.
Profiter de l’erreur de la victime fait référence à une situation dans laquelle l’auteur de l’acte n’induit pas la victime en erreur, mais étant conscient que la victime a une fausse croyance sur la réalité, il ne la sort pas consciemment de l’erreur, car son intention est de conduire la victime à une disposition défavorable de ses biens.
En revanche, lorsqu’il s’agit de l’intention liée à l’exploitation de l’incapacité de la victime à motiver de manière adéquate et rationnelle l’action entreprise, elle survient dès lors que l’auteur de l’acte amène la victime à disposer défavorablement de ses biens, qui n’est pas en mesure de comprendre les conséquences de ses actes. Cela peut être dû à l’âge, à une maladie ou à une intoxication alcoolique, par exemple.